Je viens de changer de librairie. Et je reviens enfin à mes premières amours : la littérature !
C'est en partie pour cette raison que je suis moins présente sur ce blog (Ce petit changement a eu raison de toute mon énergie ou presque)
Et le fait de redécouvrir toutes ces nouveautés littéraires m'a galvanisée... Je suis comme une enfant dans un magasin de jouets. J'ai lu plusieurs romans très intéressants, notamment ce premier roman de Leïla Slimani, qui a pour titre Dans le jardin de l'ogre.
J'avais entendu dire qu'il se démarquait de cette rentrée littéraire. Je l'ai pris par curiosité, sans savoir à quoi m'attendre.
C'est en partie pour cette raison que je suis moins présente sur ce blog (Ce petit changement a eu raison de toute mon énergie ou presque)
Et le fait de redécouvrir toutes ces nouveautés littéraires m'a galvanisée... Je suis comme une enfant dans un magasin de jouets. J'ai lu plusieurs romans très intéressants, notamment ce premier roman de Leïla Slimani, qui a pour titre Dans le jardin de l'ogre.
J'avais entendu dire qu'il se démarquait de cette rentrée littéraire. Je l'ai pris par curiosité, sans savoir à quoi m'attendre.
Dans le jardin de l'ogre, de Leïla Slimani, éditions Gallimard |
Dès les premières pages, une impression de malaise envahit le lecteur : Une jeune femme qui essaie de tenir, de ne pas craquer. Mais craquer pour quoi ? On comprend rapidement qu'il s'agit de sexe, et même d'addiction au sexe.
Pourtant, Adèle, jeune et belle journaliste semble avoir
tout pour elle. Un mari médecin, une bonne situation
professionnelle, un enfant, des amis.
Mais elle abhorre le
confort petit bourgeois dans lequel elle vit. Tant qu'à faire, elle
voudrait être plus haut sur l'échelle sociale, vivre une autre vie
pleine de paillettes, comme une gamine gâtée et frivole.
N'ayant goût à
rien, elle trompe son mari de manière compulsive avec des hommes de
passage, des collègues de travail, des inconnus, pour combler un
vide que rien ne rassasie, comme un suicide à petit
feu.
Progressivement, à force d'adultères répétés, de
tromperies sans plaisir, Adèle vacille. Elle flirte avec la
paranoïa, tenaillée par la peur d'être découverte.
La spirale de ses
mensonges semblent l'entraîner vers une inéluctable fin. Ne
subsiste alors que la détresse d'une jeune femme perdue, prisonnière
de son mal, qui attire une réelle compassion.
Ce premier roman
d'une extraordinaire maîtrise entraîne le lecteur dans les
mécanismes complexes de l'addiction.
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