dimanche 27 novembre 2016

Joie dans vos cœurs


 


Hohoho ça fait un moment que je n'ai pas fichu un pied sur ce blog et déjà Noël pointe le bout de son nez avec son cortège d'agapes et de suaves et répétitives réjouissances.
Chez mes adorables enfants pourtant, nulle trace d'illusions face à la magie féerique de ce bon vieux père Noël.... (Dieu que ce monde est cynique ! ) Ils ne cessent même de fustiger les publicités dans lesquelles on peut appeler le vieux barbu pour 22,90 euros la minute tout en balançant du pop-corn sur la télé, et en criant au complot mondial... Et ils n'ont que six et huit ans.
Décidant qu'il ne subsistait pas assez de naïveté sous ce toit, leur adulte de père lui, semble avoir retrouvé son âme d'enfant. J'en veux pour preuve ses exclamations émerveillées devant notre chat qui, selon lui (Oui on a un nouveau chat qui n'est pas non plus vraiment le nôtre... J'vous expliquerai) grimpe sur la lunette des toilettes pour y faire ses besoins (étoiles dans les yeux) sans penser une seule seconde que ce soit juste pour boire un petit coup avant de revenir se coucher tranquillement sur notre lit, les pattes pleines de pipi...


Moi aussi j'ai cru un bref instant au père Noël après avoir croisé les pas de Laura kasischke, invitée l'autre soir à la librairie pour une lecture de sa poésie.
Aussi adorable et rougissante qu'elle est talentueuse, elle nous a tous conquis à la librairie. Quant à moi, je n'ai fait que bégayer dans un anglais chevrotant toute mon admiration, mains jointes sur le cœur dans une ultime prière devant cette grande prêtresse de la littérature ... Et aussi devant mes collègues hilares qui ont bien moqué mon attitude dévote. Rhhoooo ça va oui ! Voilà on va pas en faire tout un flan non plus ! Calmez-vous s'il vous plait!

J'en profite pour vous encourager à découvrir cet auteur si ce n'est pas déjà fait, mais je vous préviens que ce qu'elle écrit est très sombre, à la limite du thriller psychologique, mais avec l'écriture en plus.






À part ça, malgré nos préparatifs d'une nouvelle collection de cartes postales Les Petites Françaises qui prennent du temps, et que je vous montrerai en temps et en heure, j'ai lu quelques livres ces derniers jours mais j'en parlerai mieux une prochaine fois.




J'ai dévoré le dernier Elena Ferrante, Celle qui fuit et celle qui reste qui sort en janvier 2017. Il est vraiment du même tonneau que les précédents, avec quand même des petits passages un peu longs, plus politiques, qui m'ont un peu barbés je dois dire... Et elle nous laisse à nouveau en plein suspense concernant Nino Sarratore (ça c'est pour ceux qui ont déjà lu les précédents) (j'en ai pas trop dit j'espère)
Vivement octobre 2017 pour connaître la fin de cette histoire.




J'ai aussi lu le dernier d'Emmanuelle Bayamack-Tam, qui s'appelle Les Garçons de l'été. Elle l'a écrit sous le pseudo Rebecca Lighieri, patronyme qu'elle utilise pour ses romans noirs.
Il est très sombre. Je l'ai lu d'une traite, ce qui est bon signe, tout en me demandant durant toute sa lecture si j'aimais ce livre ou non... Bref, je vais faire un point avec moi-même et je vous redirai !
Il paraîtra le 3 janvier 2017 chez P.O.L.


À part ça, bon dimanche !


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