lundi 25 mai 2015

Je me suis tue, ou le prix du silence




Tout est sur le bandeau : Le prix du silence.
Que se passe-t-il pour qui veut se croire plus fort que le Destin, plus fort que la vie même. (oui j'aime disserter sur la Vie, sur les grandes questions de l'Existence et tout et tout)

L'histoire en deux mots : Une femme décide de ne pas porter plainte alors qu'elle vient de subir un viol, car elle refuse de se voir éternellement victime dans le regard des autres.
Ce silence, qui montre une femme forte/froide face à cet acte terrible la conduit malheureusement à enchaîner les mauvaises décisions.

dimanche 17 mai 2015

DIY customiser ses Converse

À Soho, il existe un magasin Converse dans lequel il est possible de faire customiser ses baskets avec des graffs réalisés par un professionnel :


Évidemment, je comptais bien visiter ce temple de la converse et revenir crâner en France avec des chaussures uniques personnalisées... Bon, ça c'était le plan A.

jeudi 14 mai 2015

Un jour j'irai chiner avec toi... A New-York !


Ainsi, nous sommes partis pour le marché aux puces de Brooklyn par un beau et ensoleillé samedi matin de mai.
Empruntant le pont Williamsburg qui mène à Brooklyn, nous y avons croisé des fidèles revenant de la synagogue, des joggers survitaminés et autres promeneurs endimanchés mais toujours très lookés.








Le Marché aux Puces de Brooklyn


Un marché aux puces très organisé, avec un flea staff, la vente de tote bag estampillés Brooklyn flea market à l'entrée du marché, et des stands bien aménagés et rangés... 
Pas là que tu feras des affaires... Mais rien pour le plaisir des yeux, ça valait vraiment la peine d'y aller, sans compter la douce sensation de faire partie du club : De se sentir comme des New-Yorkais en week-end quoi !









Butin :


Une affiche d'un ancien manuel scolaire

(Cette affiche laisse encore très circonspect mon fils qui apprend à lire : Comment ça "D comme porte" maman ?)

Affiche Bright Beige trouvée sur un stand et un Mason Jar... un vrai !



Bon jeudi !

dimanche 10 mai 2015

Je viens

Je viens, d'Emmanuelle Bayamack-Tam, éditions P.O.L.

Dire que j'ai failli passer à côté de cette merveille à cause de la quatrième de couverture, qui pour moi ne veut rien dire !

Je viens est un conte cruel, une fable grinçante sur le racisme ordinaire, la difficulté de vieillir et l'inaptitude au bonheur à travers trois magnifiques portraits de femmes.

Le roman s'ouvre sur la voix de Charonne, adoptée quand elle n'a pas cinq ans, et que ses parents adoptifs, des bourgeois quarantenaires en mal d'enfants veulent "rendre" à la DDASS quand ils s'aperçoivent qu'elle est noire et grosse.
Mais comme le lecteur le constate en la voyant grandir, Charonne a de la personnalité, une beauté bien à elle, et une assurance naturelle qui lui donnent une réelle confiance dans la vie.

Puis le roman brosse le portrait de Nelly, la grand-mère adoptive de Charonne, ancienne vedette de cinéma qui ne supporte pas de vieillir, de voir sa beauté envolée, revenant sans cesse sur sa splendeur passée.
Elle qui avait des idées assez étroites se révèle être la seule à s'intéresser à sa petite-fille, d'abord comme faire-valoir, puis avec un réel attachement.

Vient enfin la voix de Gladys, fille de Nelly et mère de Charonne.
Sans doute le portrait le plus intéressant car le plus complexe. Car Gladys se complaît dans la rancune. Rancune contre tout : contre Charonne, contre sa mère et la vie en général.
Pourtant, elle semble irréprochable humainement parlant, elle qui aime les retraites spirituelles au Bhoutan, les produits bio et les vêtements éthiques.
Mais Gladys aime les choses plus que les personnes, les meubles qu'elle restaure, les objets qu'elle chine. Et à force de rancœur contre tous, elle passe à côté du bonheur, et finalement à côté de sa vie.

Ces portraits de femme sont magnifiques de justesse, avec leurs cassures, leurs regrets et leurs espoirs déçus.
Il en va de même pour les hommes qui évoluent dans leur sillage : le bizarre amoureux de Charonne, le mari de Nelly et celui de Gladys. Ils permettent au lecteur de mieux comprendre, comme un film négatif la personnalité de ces femmes.

Je vous invite à lire instamment cette comédie d'une élégance rare. Mais ne croyez pas que ce livre est triste, il est au contraire très drôle, même si le lecteur se prend parfois à rire jaune !



vendredi 1 mai 2015

Un jour j'irai à New York avec toi...





Un jour j'irai à New-York avec toi... C'est à peu près ce que m'a dit mon cher et tendre à l'occasion de mon anniversaire.
Quoi ? Lui ai-je répondu, Toutes les nuits déconner ? Voir aucun film en entier ça va de soi...?
Là, il m'a ordonné de me taire.