lundi 23 septembre 2013

Ma théorie du cahier-photo (Hein ?!)

Lorsqu'une star de cinéma, un chanteur ou un homme politique publie ses mémoires, il y ajoute souvent un cahier-photo, afin de montrer aux lecteurs un petit bout d'intimité, et leur faire partager à travers quelques clichés des moments importants de sa vie.
Bien sûr, et surtout lorsque le contenu est insipide, le libraire est tenté de regarder ledit cahier photo avant de le ranger dans les rayonnages... En tout cas, moi ! Juste par curiosité... Comme un magazine people !

Avec l'expérience, je me suis rendue compte que la taille dudit cahier était souvent inversement proportionnelle à la qualité littéraire du livre.

Prenons un exemple concret : Les mémoires de Paul-Loup Sulitzer.
Bon, on dit qu'il ne faut pas tirer sur l'ambulance, je sais, l'exemple est extrême, mais je plaide pour la prise de conscience des lecteurs avec des exemples chocs !
Il faut avouer qu'on sent le bouquin de la dernière chance, celui qui lui ferait renouer avec le succès (Non, sérieux, mec ! Tu croyais vraiment que ça marcherait ?!)
Après des merveilles comme Money, Le conglomérat, ou encore Popov... (Tous épuisés ?! Tiens ?), le précurseur de la mode bling-bling à la française nous livre sa vie, son oeuvre, et tous ses petits secrets dans : Monstre sacré (Hum).
Bonne nouvelle, pas besoin de les lire ! Il suffit de se plonger dans le cahier-photo.
Déjà, il est presque plus épais que le texte !! Et va z'y que je mette des photos de ma famille (ahh ! les looks des années 80 !)... Et puis... Et surtout ! Des photos de people en veux-tu, en voilà !  Avec Carlos, Alain Delon... On a l'impression qu'il se dit : "Mince, regardez, je connais des stars, je tape la bise à Johnny !"
On y trouve aussi des intellectuels, comme BHL, et là ce serait plutôt : "Regardez, je suis un vrai écrivain, Bernard Pivot me serre la main !"
D'ailleurs, on a presque l'impression qu'il s'est planqué pour surgir à côté d'une star dès que l'objectif du photographe pointait sur eux.

Bon, bien sûr, cette théorie souffre un nombre sans doute impressionnant d'exceptions. (sinon, c'est pas drôle), mais je promets, je continue d'étudier la question.

Pour clore ce débat, il convient enfin d'ajouter que, lorsque le nombre de pages consacré aux photos devient plus important que le texte, on appelle carrément cela : "livre illustré", ou encore "beau-livre de photos"... Etonnant, non ?!

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