dimanche 21 septembre 2014

Celle qui peignait la nuit





Tout d'abord, si vous vous attendez à entendre parler de peinture artistique ici-même, passez votre chemin, bande de prétentieux.

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Or donc, j'étais tranquillement installée chez moi, prête à savourer une soirée bien méritée après divers travaux ménagers et autres joyeusetés...
Pour que l'équation soit exacte, il faut préciser que je venais de faire l'acquisition d'une belle peinture mate acrylique de couleur bleu canard mais foncée, presque bleu nuit... Bref.
Et que j'attendais avec impatience la fin de semaine pour pouvoir la poser.

Et tout d'un coup, vers les coups des 21h03 si vous tenez absolument à tout savoir, ne pouvant résister à la tentation, je décide de tremper le bout d'un pinceau dans le pot, afin de vérifier la couleur sur le mur... Verdict : Magnifique, sublime, génial... Mais un peu léger pour se rendre vraiment compte de l'intensité de la couleur.

Je décide alors de verser un peu de peinture dans le bac prévu à cet effet pour travailler au rouleau, juste un bout de mur... Et c'est là que tout bascule. Entraînée par la force de mes bras et par le poids du pot de peinture, je verse une quantité énorme de peinture (une bonne moitié ?) dans le bac...
Et me voilà forcée de peindre quasiment tous les murs afin de ne pas gâcher... (ce qui n'est pas sans me rappeler une vignette de Quick et Flupke, dans laquelle Quick fait tomber un peu de peinture noire sur le parquet, agrandit la tâche en tentant de l'effacer, et finit par peindre l'intégralité du parquet de la pièce)
Et donc, j'en étais toujours à peindre en pleine nuit, pestant contre moi-même, sans protection au sol ni vêtements adéquats... Avec néanmoins la bizarre impression d'effectuer un travail quasi parfait, net et sans bavure, malgré le peu de luminosité de la pièce à cette heure de la nuit.

Le lendemain, je dus faire face à l'implacable réalité : traces de pinceau toutes moches, taches sur le sol, mais aussi dans mes cheveux, et sur mes bras...

Et ne venez pas me dire qu'un enfant de six ans aurait pu le faire, car lorsque l'on demande à un gamin de cet âge de vous aider, il colle le scotch de peintre sur le meuble et pas sur la plinthe en protection, alors laissez moi un peu rigoler de cette intervention !

Voilà comment vous aide un enfant de six ans

Bref, fort heureusement, le résultat est juste magnifique... Je ne vous montrerai pas la pièce terminée par simple décence : Il s'agissait des toilettes.
J'aurais d'ailleurs pu intituler ce post : "Celle qui avait passé sa nuit aux toilettes"... Mais j'ai eu un léger doute quant à la ligne éditoriale haut de gamme que je tente de donner à ce blog !



Au fait, j'ai tellement aimé la couleur que j'en ai aussi repeint le mur du salon !

work in progress... s'il est besoin de le souligner


Oui j'aime le bleu

Oui j'adore cette affiche indienne Ek Jhalak... même si je ne sais toujours pas ce que ça veut dire... Si ça se trouve, ça veut dire : "merde à celui qui le lit". Bref...


Bonne soirée mes amis

2 commentaires:

  1. C'est magnifique !!
    PS : pas sûre que le titre "celle qui avait passé sa nuit aux toilettes" aurait attiré du monde... hihihi !

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  2. Merci !
    En effet, ce titre ne faisait pas très classe ;-)

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